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Comme un fantôme qui vous hante.
Mais bienveillant. Et accueillant. Et magnifique dans son austère indifférence. Il n’y avait pas à lutter contre lui, juste apprendre à le connaître, et réaliser que c’était lui qui changeait, doucement, tranquillement, à un rythme qu’il était parfois impossible de percevoir mais dont le glissement rendait souvent flagrante la permanence de l’être.
Le Vent des plaines, 2018 (extrait)
peut-être as-tu raison de t’en aller
sans rien me dire
Luisance, (extrait)
Le bus partit et Juan le regarda s’éloigner vers l’autoroute dans un brouillard de poussière sèche. Il ouvrit le paquet, y trouvant une petite toile brodée où il reconnut immédiatement le mur frontière, les courbes de niveaux, les routes qui remontaient depuis Nogales et un écrou fracturé qui surplombait le tout et qui pouvait représenter à la fois la libération et la séparation. Ou peut-être les rêves brisés qui constituaient un nouveau départ à partir du moment où on le choisissait. Et, au-dessous de l’ensemble, Carmen avait placé quelques mots tout simples mais où il reconnut une phrase qu’il avait prononcée devant elle : « Les chauves-souris s’envolent vers les étoiles. » Et il se mit à pleurer.
American Dreamer, Éditions courtes et longues, 2019 (extrait)
la plage devant moi, la fin du territoire, la fin du continent, la terre qui devient sable, se fragmente, 
s’effrite, se désagrège puis disparaît sous l’eau, les vagues, l’écume, le mouvement perpétuel
j’ai toujours imaginé le début du monde ainsi :
des vagues qui s’abandonnent, la plage à perte de vue, le lien, le lieu de rencontre entre le liquide 
et le solide, l’échange et le reflux, l’union et la séparation, le soleil, l’astre, le silence, la lumière,
la non-conscience
l’être qui nait ne sait rien, il est attente, contemplation
désagrège, (extrait)
– J’ai dû changer, Abuelo.
– On ne change jamais tant que ça.
– Ça fait vingt ans. J’étais un enfant.
– Vingt ans, déjà ?
– Je suis désolé, Abuelo. »
Le grand-père posa sa main sur celle de son petit-fils.
« Je sais que tu vis loin. »
Il s’arrêta encore.
« Mais tu as eu raison de revenir. »
L’un et l’autre se turent pendant quelques instants.
« Tu veux un verre de mezcal ?
– À cette heure-ci ?
– On a bien le droit, une fois tous les vingt ans… »
American Dreamer, Éditions courtes et longues, 2019 (extrait)
« Cette histoire n’est rien. Un moment volé au temps. Quelques heures entre l’Atlantique et Détroit, suspendues dans la chaleur de l’été au-dessus de l’asphalte désagrégé des rues. Le rêve d’une ville en décadence, la vitrine de nos échecs et de nos faillites, le fossé dans lequel on ne cesse de jeter les corps dépecés des exclus et des abandonnés. Le monde tel qu’il est. Un chaos perpétuellement renouvelé que nous cherchons sans cesse à rationaliser pour lui donner un sens et satisfaire notre fantasme d’équilibre. Et au creux duquel nous inventons nos vies. »
Tout s’écoule, Éditions Bartillat, 2023 (extrait)
une photo sur Instagram,
ton fil qui s’évapore dans les montagnes fumeuses de Caroline du Nord
pourquoi l’as-tu postée au monde plutôt que de me la transmettre, à moi ?
quel égoïsme dans l’amour, quel égocentrisme (le mien)…
j’annule la possibilité de ton existence aux autres


te laisser reprendre ton souffle,
ne pas t’effrayer,
peut-être es-tu déjà mort à notre amour – quel droit ai-je de prononcer ce mot dans le doute –, à ce désir que tu inventes pour moi, je me laisse porter par le mirage
Luisance, (extrait)
Le Barbican, le béton toujours, une oasis en forte… - Antoine Vigne
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Le Barbican, le béton toujours, une oasis en forteresse au milieu de la ville. Je (re)-découvre Londres avec Danny, des jours joyeux, ensoleillés, les goûts communs pour les matériaux, l’architecture, la sensualité de l’espace et des rencontres. Danny en guide donc. Derek Jarman revient sans cesse, la référence à sa maison de Dungeoness, à son journal, le lien avec la quarantaine du Mpox pendant laquelle Danny lit ces textes, je me mets à lire le même récit de 1989, impossible de ne pas penser à d’autres journaux intimes, les Guibert, Lagarce, Keith Haring et tous les autres, tous écrits dans les années 80/90.

(J’écris ces mots samedi matin:
le sida = la mort gay, la mort sacrificielle du Christianisme, le poids des fautes présumées, à la fois celles de la promiscuité, de Sodome et du paradis perdu, et par ailleurs le péché d’indifférence de la société. En ce sens, les morts du sida achètent la bonne conscience d’une foule anxieuse de son confort moral. )

Le Barbican donc, comment n’étais-je jamais venu ici ? les coursives, les perspectives, les bassins, la fontaine, les murs romains qui veillent sur le côté. Je pourrais passer des heures à regarder, à aller d’un point de vue à l’autre, prendre des photos, il y a une perfection de la perspective enfermée, des lignes droites que neutralisent les voutes en berceau (l’anglais dit barrel vault donc voute en baril, c’est moins doux) surmontant le tout et se répétant dans divers éléments.

Pourquoi cet amour du béton: Danny répète qu’il est un matériau solide, brut, je le vois comme un matériau qui se désagrège aussi, je vois le sable qui le constitue, je vois les fers qui ressurgissent, je vois les bunkers que les plages puis l’océan enfouissent et engloutissent, je vois la couleur qui se fond dans le paysage, les lierres qui dégringolent sur la surface qui n’avait jamais été parfaitement lisse, je vois les aspérités tout autant que la matière qui résiste aux radiations.

 

#architecture #barbican #béton #carnetsdevoyage #friends #homosexualité #london #poèmesenbéton #sida
7 mai 2025
Paris. Deux jours. Arriver. Trouver un équilibre…. - Antoine Vigne
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Paris. Deux jours. Arriver. Trouver un équilibre. Continuer à écrire. Reprendre ses marques, ses lieux, la Porte Dorée, mon roc dans le bois, courir sous la pluie, des heures au café des Cascades où la musique est trop forte mais les conversations me rappellent immédiatement les différences avec New York, le temps qui passe moins vite, tout ne s’offre pas à emporter. Écrire quand même. Hier, la tension palpable, évidente, triste. Démocratie abîmée par l’usage du pouvoir, un conte classique. L’évidence: nombre de ceux qui avaient voté contre Marine Le Pen à la dernière élection, ne le feront pas à la prochaine… le vaisseau fou s’emballe. Besoin d’un autre modèle de toute façon mais lequel? Hommage aux syndicats. Aux manifestants. Question de la violence, de la non violence aussi qui protège trop souvent l’ordre établi, son mythe. Trouver une voie qui reconnaisse d’abord la violence établie, celle qui écrase au quotidien.

Hier soir, Koltès a l’espacé Cardin du théâtre de la ville. Avec un beau Xavier Gallais. Mais le texte n’est pas servi par l’intrusion de la mise en scène. Un texte compliqué au départ dont je crois qu’il faut pouvoir l’entendre, créer l’espace qui le libère plutôt que d’ajouter des niveaux de sens (l’araméen, le Styx, Cain et Abel, la mort, le trou qui aspire le client à la fin). Mais belle petite soirée quand même. Marcher longtemps pour le métro ensuite au milieu d’une foule qui suit le tracé de la ligne 1 Rue de Rivoli au-dessus des stations fermées.

 

#atterrissage #carnetsbiographiques #danslasolitudedeschampsdecoton #démocratieendanger #écrire #espacecardin #home #koltès #littérature #mesancrages #mouvementsocial #performingarts #poèmesenbéton #rocherduzoo #sentirlaville #tensionetdétente #théâtre #theatredelavilleparis
24 mars 2023
Les fantômes du CAC -Centre des Arts et de la Cul… - Antoine Vigne
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Les fantômes du CAC -Centre des Arts et de la Culture de Pointe-à-Pitre, fantôme d’une politique culturelle, d’un désir et d’un élan possible, fantômes de ceux qui ont chanté là et dont Nathalie nous raconte les concerts, Goldman, Voulzy, Miles Davis, et, au milieu de ces fantômes, le collectif Awtis Rezistans qui prend en charge les lieux, agace le béton, le torture, le pétrit, le transforme, l’anime le bâtiment est ouvert à tout, à tous, au brutalisme de l’Hôtel de ville – de 1973, MA date évidemment, avec ses architectes: Raymond Crevaux et Jacques Tessier, les mêmes qui construiront la CAF-Centre de Sécurité Sociale un peu plus loin, avec un angle qui trompe la perspective, l’anime aussi… tout le monde ici, tous les amis que nous présentent Pascal, Rémy ou Nathalie semblent détester ce deuxième bâtiment, je l’adule pourtant, je le vois comme un joyau débile, rugueux, fragile avec sa face qui parle du Corbusier à Cambridge/Boston, de Prouvé, les pare-soleils de l’architecture ingénieriste du XXe siècle. Tout cela sur le Boulevard Faidherbe qui tranche la ville, la vieille, le quartier historique que les touristes évitent souvent mais où nous trouvons la sensation électrique qui vient de l’hyper-urbain mal maîtrisé, la collision des genres, des énergies (une rencontre rapide avec Marc Jalet au Jardin Béguine, me donne envie de beaucoup plus pour discuter de cet urbanisme en attente qu’est Pointe-à-Pitre et tout le territoire de la Guadeloupe, alors je lis son livre aussi – l’urgence, l’échéance, la durée, un beau titre). Mais Faidherbe, j’y reviens, quel nom pour LE boulevard de Pointe-à Pitre, (à changer, évidemment ?, retirer l’aberration de ce nom qui ne vient rien dire ici sinon imposition du colonial – malgré l’année passée ici, 1848, symbolique évidemment mais un administrateur du Sénégal puis député du Nord quand même…). Beaucoup d’images (Maryse Condé, Sony Rupaire en graffiti sur la façade du CAC aussi), un ondoiement, des ronds dans l’eau quand le caillou tombe dans l’eau.

#1973 #architecturemoderne #carnetsdevoyage #colonialisme #faidherbe #guadeloupe #jacquestessier #lecorbusier #marcjalet #marysecondé #modernisme #poèmesenbéton #pointeàpitre #prouvé #raymondcrevaux #urbanisme
8 janvier 2023
Un jour. Descendre la côte jusqu’à Basse-Terre… - Antoine Vigne
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Un jour. Descendre la côte jusqu’à Basse-Terre, passer Pointe Noire puis Malendure sous une pluie battante qui s’assèche aussitôt. Ensuite Bouillante et sa rivière d’eau chaude qui se jette dans la baie. Pas d’installations balnéaires particulières, des baigneurs se regroupent là où la température est la plus chaude. Images qui me rappellent des photos d’URSS dans les années 70 sans que je sache vraiment pourquoi, sans doute la simplicité du lieu, l’absence de foule alors que la plage est belle, la route toute droite traverse la bourgade face à la centrale géothermique, la juxtaposition des mondes industriel et de tourisme local. J’aime cette impression de bout du monde. Plus tard, Basse-Terre, la préfecture qui n’a pas de sens, qui semble désertée en ce 25 décembre, nous alignons les bâtiments d’Ali Tur avec leur lignes entre modernisme, style international, quelques touches d’Art Déco. Et puis des pans de béton qui s’offrent face à la mer. Mon matériau, celui qui se désagrège, vieillit, parle d’un XXe siècle fatigué, de fantasmes sociétaires, orgueil battu en brèche, dépareillé, l’élément gagne. Toujours. D’autres relents me reviennent, Marseille, des stores sur vérandas, l’image d’un Tante Nini qui nous reçoit dans un appartement très sombre car les persiennes doivent protéger de la chaleur. Même impression ici. Retour aux contes qui hantent les terres, la côte. Le cri de Césaire dans son Carnet du retour au pays natal avec l’introduction de Breton.

#aimécésaire #alitur #années70 #architecture #béton #cahierdunretrouraupaysnatal #carnetsdevoyage #dec22 #guadeloupe #impressionsvoyageuses #modernisme #poèmesenbéton #promenadesarchurecturales #urss
29 décembre 2022
Arriver, lire, comprendre, apprendre ce qui nous e… - Antoine Vigne
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Arriver, lire, comprendre, apprendre ce qui nous entoure. Je ne réussis plus à préparer les voyages. C’est en arrivant que je commence à prendre mes marques, lire les guides, chercher ce que je veux voir. Nous atterrissons tout près de Deshaies, une cabane accrochée dans les eucalyptus (sont-ce des eucalyptus d’ailleurs? Pas de certitude encore) en face de l’hôtel Fort Royal. Matinée à lire, envoyer quelques e-mails encore, préparer à la coupure, la suspension des habitudes pour les dix jours qui viennent. Valérie et son ami nous racontent longuement les manières locales, des histoires de luttes syndicales, de rapport à la métropole, de développements avortés, les noms fusent, des anecdotes. Je retiens celle de la trace du Boeing qui court juste au-dessus de nous, les restes de l’accident de 707 en 1962 dont on peut encore voir l’épave. Je retiens aussi le nom des vroum-vroums, ces gros insectes piscivores qui volent autour de nous en bourdonnant, celui de Coluche évidemment parce que sa maison était là. Jonathan travaille, nous déjeunons tranquillement. Plus tard je descends la trace qui part du gîte vers le Fort Royal, une longue barre blanche classique des années 60, des balcons alignés, là peinture qui s’écaille, l’odeur qui temps qui a terni la splendeur de l’époque mais qui laisse planer la nostalgie (pour moi) du fantasme. Je revois un monde de bande dessinée, les silhouettes d’immeubles dans des Achille Talon ou Tif et Tondu, mes premiers voyages vraiment… La houle bat la côte, Montserrat ne se devine dans le lointain que si l’on sait que l’île est là, avec sa soufrière que nous avons survolée en arrivant. Je suis bien.

#architectureetbandedessinée #architecturemoderne #carnetsdevoyage #deshaies #guadeloupe #laisserleshistoiresveniràsoi #poèmesenbéton #récitsdeslieux #tracedutemps
21 décembre 2022
D’autres images du week-end, la route, le café … - Antoine Vigne
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D’autres images du week-end, la route, le café avec Mel à Vergennes puis Albany, la capitale où l’on ne s’arrête jamais, dont on aperçoit toujours l’oeuf en béton, “the egg” comme on l’appelle ici. Un arrêt donc cette fois dans le froid qui mord, et la grande esplanade s’ouvre au-dessus de l’Hudson avec les drapeaux de l’État. L’oeuf est là, je lis les années de construction comme un manifeste, 1966-1978, ce sont mes années, celles qui me fascinent (comme beaucoup mais plus que d’autres, c’est le monde qui a un sens pour moi, celui où tous ceux que j’aime sont vivants et que je peux imaginer sans mal, sans douleur). L’egg, c’est Wallace Harrison tout de même, l’architecte du Lincoln Center, des Nations-Unies. L’esplanade a quelque chose d’étrange, une scène de science-fiction comme tous les downtowns américains pendant le week-end, la ville déserte et l’image en miroir en sous-sol, sous la dalle, des allées à n’en plus finir qui font se rejoindre le parlement, le musée, la salle de concert, le palais du gouvernement, d’immenses couloirs éclairés de néons aux restaurants fermés et des sculptures monumentales dans les coins. Je n’ai pas de photos, juste les images qui me restent en tête mais c’est comme dans le THX de George Lucas, la lumière blanche, la sensation que tout est rectiligne, trop droit, trop rigide. La semaine se poursuit ensuite , Jonathan est à LA, il y a de la neige. Beaucoup de lectures, des vidéos, des recherches (des conférences de Florence Tamagne et de Maurice Sartre que je trouve sur Internet à propos de l’homosexualité dans le monde antique et les noms qui fusent, Pausanias, Alcibiade puis le Corydon de Gide qu’il faut que je lise, et Lucien de Samosate). Puis les journées denses autour de l’écriture du livre sur la maison pour Chloé et Jean (les moments passés à me replonger dans les images de Gordon Matta Clark, sublimes…) et les cours d’espagnol avec Cristian. Je l’ai dit. Tout est bien.

#albanynewyork #andrégide #architecture #art #corydongide #écrire #florencetamagne #gordonmattaclark #harrisonabramovitz #histoiredelhomosexualité #littérature #mauricesartre #minirécit #poèmesenbéton #semainedhiver #wallaceharrison
3 février 2022
La centrale de Saint-Laurent-des-Eaux devant laque… - Antoine Vigne
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La centrale de Saint-Laurent-des-Eaux devant laquelle je passe en longeant la Loire en vélo – pourquoi cette architecture me parle-t-elle tant, le béton, l’insigne d’un temps peut-être, l’étrangeté de notre volontarisme, la tour évidemment, phallique, posée, symbole de nos folies ?–, les oeuvres d’André Bloc et de Michael Hansmeyer que je trouve au FRAC Centre et qui se rejoignent dans leur idée de la forme qui prime et qui exprime, avec l’envie théâtrale aussi chez Hansmeyer qui me parle de la Grèce Antique, de la Renaissance, comme une vision renouvelée du Teatro Olimpico de Vicence, et puis un refuge de berger trouvé dans la lande avec ma mère, la chapelle du Villiers et ses peintures du XIIIe siècle que nous présente une cousine (sans doute) que nous ne connaissions pas mais qui prend le temps de nous raconter sa restauration, la vie qui s’est organisée dans le village autour de ce projet du patrimoine, les visites et les conteurs qui viennent, et puis, plus tard, le lendemain, un sanglier dans la forêt et la lecture de Marceline Loridan que je retrouve toujours comme si elle était une évidence – ses mots collent au réel, ils ne l’affublent de rien, jamais, la vie est brute parce qu’elle est survécue peut-être, j’aime, j’aime la lire – et le yoga enfin, dans le jardin, dans le soleil de fin d’été et de début d’automne, dans l’entre-deux, qui me fait du bien

#andrébloc #architecturenucléaire #brutalisme #carnetsdesaintlaurent #chapelleduvilliers #debutdautomne #findété #fraccentre #lescamps #livre #mabeauce #marcelineloridanivens #michaelhansmeyer #minirécit #palladio #peinturemédiévale #poèmesenbéton #rentrée #saintlaurentdeseaux #sanglier #teatroolimpico #yoga
13 septembre 2021
Le béton qui règne, les ouvertures rondes perc… - Antoine Vigne
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Le béton qui règne, les ouvertures rondes percées dans les murs, sur toutes les surfaces, et qui se répètent comme les symboles sculptés d’un cloître ou d’une agora, les carillons en fonte et en terre cuite immobiles dans le soleil, le désert tout autour, les escaliers qui montent et qui descendent autour des absides ouvertes sur l’extérieur, les espaces dessinés comme des invitations au partage du temps, le mélange de futurisme et de réécriture des gestes antiques. Et puis les résidents, l’homme de l’accueil à l’humeur bourrue mais généreuse, la guide tristement médiocre qui ne semble pas comprendre la beauté dépassée des lieux dont le message sonne parfaitement juste dans notre époque d’explosion urbaine, de marchandisation du tout et rien et d’hyper-consommation, mais qui réussit tout de même à parler rapidement du rôle de l’architecture comme vecteur de changement social. J’avais toujours voulu visiter Arcosanti, l’éco-cité inachevée de Paolo Soleri dans le désert de l’Arizona, et nous y voilà. Perdus entre les années 1970 et un futur qui semble sans cesse plus élusif. Un mirage en forme de caravansérail hippie, une vision comme dans un récit d’Enki Bilal ou dans les sables de Mad Max. Parfait pour l’ère du temps…

#1970s #2020 #agora #architecture #architectureprospective #architectureutopique #arcologie #arcosanti #arizona #caravansérail #carnetsdevoyage #cloitre #désert #écocité #enkibilal #madmax #minirécit #ontheroad #paolosoleri #poèmesenbéton #récit #uneautreamerique #urbanisme #utopie #vision
12 septembre 2020
Le Barbican, le béton toujours, une oasis en forte… - Antoine Vigne
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Le Barbican, le béton toujours, une oasis en forteresse au milieu de la ville. Je (re)-découvre Londres avec Danny, des jours joyeux, ensoleillés, les goûts communs pour les matériaux, l’architecture, la sensualité de l’espace et des rencontres. Danny en guide donc. Derek Jarman revient sans cesse, la référence à sa maison de Dungeoness, à son journal, le lien avec la quarantaine du Mpox pendant laquelle Danny lit ces textes, je me mets à lire le même récit de 1989, impossible de ne pas penser à d’autres journaux intimes, les Guibert, Lagarce, Keith Haring et tous les autres, tous écrits dans les années 80/90.

(J’écris ces mots samedi matin:
le sida = la mort gay, la mort sacrificielle du Christianisme, le poids des fautes présumées, à la fois celles de la promiscuité, de Sodome et du paradis perdu, et par ailleurs le péché d’indifférence de la société. En ce sens, les morts du sida achètent la bonne conscience d’une foule anxieuse de son confort moral. )

Le Barbican donc, comment n’étais-je jamais venu ici ? les coursives, les perspectives, les bassins, la fontaine, les murs romains qui veillent sur le côté. Je pourrais passer des heures à regarder, à aller d’un point de vue à l’autre, prendre des photos, il y a une perfection de la perspective enfermée, des lignes droites que neutralisent les voutes en berceau (l’anglais dit barrel vault donc voute en baril, c’est moins doux) surmontant le tout et se répétant dans divers éléments.

Pourquoi cet amour du béton: Danny répète qu’il est un matériau solide, brut, je le vois comme un matériau qui se désagrège aussi, je vois le sable qui le constitue, je vois les fers qui ressurgissent, je vois les bunkers que les plages puis l’océan enfouissent et engloutissent, je vois la couleur qui se fond dans le paysage, les lierres qui dégringolent sur la surface qui n’avait jamais été parfaitement lisse, je vois les aspérités tout autant que la matière qui résiste aux radiations.

 

#architecture #barbican #béton #carnetsdevoyage #friends #homosexualité #london #poèmesenbéton #sida
7 mai 2025
Paris. Deux jours. Arriver. Trouver un équilibre…. - Antoine Vigne
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Paris. Deux jours. Arriver. Trouver un équilibre. Continuer à écrire. Reprendre ses marques, ses lieux, la Porte Dorée, mon roc dans le bois, courir sous la pluie, des heures au café des Cascades où la musique est trop forte mais les conversations me rappellent immédiatement les différences avec New York, le temps qui passe moins vite, tout ne s’offre pas à emporter. Écrire quand même. Hier, la tension palpable, évidente, triste. Démocratie abîmée par l’usage du pouvoir, un conte classique. L’évidence: nombre de ceux qui avaient voté contre Marine Le Pen à la dernière élection, ne le feront pas à la prochaine… le vaisseau fou s’emballe. Besoin d’un autre modèle de toute façon mais lequel? Hommage aux syndicats. Aux manifestants. Question de la violence, de la non violence aussi qui protège trop souvent l’ordre établi, son mythe. Trouver une voie qui reconnaisse d’abord la violence établie, celle qui écrase au quotidien.

Hier soir, Koltès a l’espacé Cardin du théâtre de la ville. Avec un beau Xavier Gallais. Mais le texte n’est pas servi par l’intrusion de la mise en scène. Un texte compliqué au départ dont je crois qu’il faut pouvoir l’entendre, créer l’espace qui le libère plutôt que d’ajouter des niveaux de sens (l’araméen, le Styx, Cain et Abel, la mort, le trou qui aspire le client à la fin). Mais belle petite soirée quand même. Marcher longtemps pour le métro ensuite au milieu d’une foule qui suit le tracé de la ligne 1 Rue de Rivoli au-dessus des stations fermées.

 

#atterrissage #carnetsbiographiques #danslasolitudedeschampsdecoton #démocratieendanger #écrire #espacecardin #home #koltès #littérature #mesancrages #mouvementsocial #performingarts #poèmesenbéton #rocherduzoo #sentirlaville #tensionetdétente #théâtre #theatredelavilleparis
24 mars 2023
Les fantômes du CAC -Centre des Arts et de la Cul… - Antoine Vigne
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Les fantômes du CAC -Centre des Arts et de la Culture de Pointe-à-Pitre, fantôme d’une politique culturelle, d’un désir et d’un élan possible, fantômes de ceux qui ont chanté là et dont Nathalie nous raconte les concerts, Goldman, Voulzy, Miles Davis, et, au milieu de ces fantômes, le collectif Awtis Rezistans qui prend en charge les lieux, agace le béton, le torture, le pétrit, le transforme, l’anime le bâtiment est ouvert à tout, à tous, au brutalisme de l’Hôtel de ville – de 1973, MA date évidemment, avec ses architectes: Raymond Crevaux et Jacques Tessier, les mêmes qui construiront la CAF-Centre de Sécurité Sociale un peu plus loin, avec un angle qui trompe la perspective, l’anime aussi… tout le monde ici, tous les amis que nous présentent Pascal, Rémy ou Nathalie semblent détester ce deuxième bâtiment, je l’adule pourtant, je le vois comme un joyau débile, rugueux, fragile avec sa face qui parle du Corbusier à Cambridge/Boston, de Prouvé, les pare-soleils de l’architecture ingénieriste du XXe siècle. Tout cela sur le Boulevard Faidherbe qui tranche la ville, la vieille, le quartier historique que les touristes évitent souvent mais où nous trouvons la sensation électrique qui vient de l’hyper-urbain mal maîtrisé, la collision des genres, des énergies (une rencontre rapide avec Marc Jalet au Jardin Béguine, me donne envie de beaucoup plus pour discuter de cet urbanisme en attente qu’est Pointe-à-Pitre et tout le territoire de la Guadeloupe, alors je lis son livre aussi – l’urgence, l’échéance, la durée, un beau titre). Mais Faidherbe, j’y reviens, quel nom pour LE boulevard de Pointe-à Pitre, (à changer, évidemment ?, retirer l’aberration de ce nom qui ne vient rien dire ici sinon imposition du colonial – malgré l’année passée ici, 1848, symbolique évidemment mais un administrateur du Sénégal puis député du Nord quand même…). Beaucoup d’images (Maryse Condé, Sony Rupaire en graffiti sur la façade du CAC aussi), un ondoiement, des ronds dans l’eau quand le caillou tombe dans l’eau.

#1973 #architecturemoderne #carnetsdevoyage #colonialisme #faidherbe #guadeloupe #jacquestessier #lecorbusier #marcjalet #marysecondé #modernisme #poèmesenbéton #pointeàpitre #prouvé #raymondcrevaux #urbanisme
8 janvier 2023
Un jour. Descendre la côte jusqu’à Basse-Terre… - Antoine Vigne
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Un jour. Descendre la côte jusqu’à Basse-Terre, passer Pointe Noire puis Malendure sous une pluie battante qui s’assèche aussitôt. Ensuite Bouillante et sa rivière d’eau chaude qui se jette dans la baie. Pas d’installations balnéaires particulières, des baigneurs se regroupent là où la température est la plus chaude. Images qui me rappellent des photos d’URSS dans les années 70 sans que je sache vraiment pourquoi, sans doute la simplicité du lieu, l’absence de foule alors que la plage est belle, la route toute droite traverse la bourgade face à la centrale géothermique, la juxtaposition des mondes industriel et de tourisme local. J’aime cette impression de bout du monde. Plus tard, Basse-Terre, la préfecture qui n’a pas de sens, qui semble désertée en ce 25 décembre, nous alignons les bâtiments d’Ali Tur avec leur lignes entre modernisme, style international, quelques touches d’Art Déco. Et puis des pans de béton qui s’offrent face à la mer. Mon matériau, celui qui se désagrège, vieillit, parle d’un XXe siècle fatigué, de fantasmes sociétaires, orgueil battu en brèche, dépareillé, l’élément gagne. Toujours. D’autres relents me reviennent, Marseille, des stores sur vérandas, l’image d’un Tante Nini qui nous reçoit dans un appartement très sombre car les persiennes doivent protéger de la chaleur. Même impression ici. Retour aux contes qui hantent les terres, la côte. Le cri de Césaire dans son Carnet du retour au pays natal avec l’introduction de Breton.

#aimécésaire #alitur #années70 #architecture #béton #cahierdunretrouraupaysnatal #carnetsdevoyage #dec22 #guadeloupe #impressionsvoyageuses #modernisme #poèmesenbéton #promenadesarchurecturales #urss
29 décembre 2022
Arriver, lire, comprendre, apprendre ce qui nous e… - Antoine Vigne
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Arriver, lire, comprendre, apprendre ce qui nous entoure. Je ne réussis plus à préparer les voyages. C’est en arrivant que je commence à prendre mes marques, lire les guides, chercher ce que je veux voir. Nous atterrissons tout près de Deshaies, une cabane accrochée dans les eucalyptus (sont-ce des eucalyptus d’ailleurs? Pas de certitude encore) en face de l’hôtel Fort Royal. Matinée à lire, envoyer quelques e-mails encore, préparer à la coupure, la suspension des habitudes pour les dix jours qui viennent. Valérie et son ami nous racontent longuement les manières locales, des histoires de luttes syndicales, de rapport à la métropole, de développements avortés, les noms fusent, des anecdotes. Je retiens celle de la trace du Boeing qui court juste au-dessus de nous, les restes de l’accident de 707 en 1962 dont on peut encore voir l’épave. Je retiens aussi le nom des vroum-vroums, ces gros insectes piscivores qui volent autour de nous en bourdonnant, celui de Coluche évidemment parce que sa maison était là. Jonathan travaille, nous déjeunons tranquillement. Plus tard je descends la trace qui part du gîte vers le Fort Royal, une longue barre blanche classique des années 60, des balcons alignés, là peinture qui s’écaille, l’odeur qui temps qui a terni la splendeur de l’époque mais qui laisse planer la nostalgie (pour moi) du fantasme. Je revois un monde de bande dessinée, les silhouettes d’immeubles dans des Achille Talon ou Tif et Tondu, mes premiers voyages vraiment… La houle bat la côte, Montserrat ne se devine dans le lointain que si l’on sait que l’île est là, avec sa soufrière que nous avons survolée en arrivant. Je suis bien.

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21 décembre 2022
D’autres images du week-end, la route, le café … - Antoine Vigne
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D’autres images du week-end, la route, le café avec Mel à Vergennes puis Albany, la capitale où l’on ne s’arrête jamais, dont on aperçoit toujours l’oeuf en béton, “the egg” comme on l’appelle ici. Un arrêt donc cette fois dans le froid qui mord, et la grande esplanade s’ouvre au-dessus de l’Hudson avec les drapeaux de l’État. L’oeuf est là, je lis les années de construction comme un manifeste, 1966-1978, ce sont mes années, celles qui me fascinent (comme beaucoup mais plus que d’autres, c’est le monde qui a un sens pour moi, celui où tous ceux que j’aime sont vivants et que je peux imaginer sans mal, sans douleur). L’egg, c’est Wallace Harrison tout de même, l’architecte du Lincoln Center, des Nations-Unies. L’esplanade a quelque chose d’étrange, une scène de science-fiction comme tous les downtowns américains pendant le week-end, la ville déserte et l’image en miroir en sous-sol, sous la dalle, des allées à n’en plus finir qui font se rejoindre le parlement, le musée, la salle de concert, le palais du gouvernement, d’immenses couloirs éclairés de néons aux restaurants fermés et des sculptures monumentales dans les coins. Je n’ai pas de photos, juste les images qui me restent en tête mais c’est comme dans le THX de George Lucas, la lumière blanche, la sensation que tout est rectiligne, trop droit, trop rigide. La semaine se poursuit ensuite , Jonathan est à LA, il y a de la neige. Beaucoup de lectures, des vidéos, des recherches (des conférences de Florence Tamagne et de Maurice Sartre que je trouve sur Internet à propos de l’homosexualité dans le monde antique et les noms qui fusent, Pausanias, Alcibiade puis le Corydon de Gide qu’il faut que je lise, et Lucien de Samosate). Puis les journées denses autour de l’écriture du livre sur la maison pour Chloé et Jean (les moments passés à me replonger dans les images de Gordon Matta Clark, sublimes…) et les cours d’espagnol avec Cristian. Je l’ai dit. Tout est bien.

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3 février 2022
La centrale de Saint-Laurent-des-Eaux devant laque… - Antoine Vigne
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La centrale de Saint-Laurent-des-Eaux devant laquelle je passe en longeant la Loire en vélo – pourquoi cette architecture me parle-t-elle tant, le béton, l’insigne d’un temps peut-être, l’étrangeté de notre volontarisme, la tour évidemment, phallique, posée, symbole de nos folies ?–, les oeuvres d’André Bloc et de Michael Hansmeyer que je trouve au FRAC Centre et qui se rejoignent dans leur idée de la forme qui prime et qui exprime, avec l’envie théâtrale aussi chez Hansmeyer qui me parle de la Grèce Antique, de la Renaissance, comme une vision renouvelée du Teatro Olimpico de Vicence, et puis un refuge de berger trouvé dans la lande avec ma mère, la chapelle du Villiers et ses peintures du XIIIe siècle que nous présente une cousine (sans doute) que nous ne connaissions pas mais qui prend le temps de nous raconter sa restauration, la vie qui s’est organisée dans le village autour de ce projet du patrimoine, les visites et les conteurs qui viennent, et puis, plus tard, le lendemain, un sanglier dans la forêt et la lecture de Marceline Loridan que je retrouve toujours comme si elle était une évidence – ses mots collent au réel, ils ne l’affublent de rien, jamais, la vie est brute parce qu’elle est survécue peut-être, j’aime, j’aime la lire – et le yoga enfin, dans le jardin, dans le soleil de fin d’été et de début d’automne, dans l’entre-deux, qui me fait du bien

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13 septembre 2021
Le béton qui règne, les ouvertures rondes perc… - Antoine Vigne
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Le béton qui règne, les ouvertures rondes percées dans les murs, sur toutes les surfaces, et qui se répètent comme les symboles sculptés d’un cloître ou d’une agora, les carillons en fonte et en terre cuite immobiles dans le soleil, le désert tout autour, les escaliers qui montent et qui descendent autour des absides ouvertes sur l’extérieur, les espaces dessinés comme des invitations au partage du temps, le mélange de futurisme et de réécriture des gestes antiques. Et puis les résidents, l’homme de l’accueil à l’humeur bourrue mais généreuse, la guide tristement médiocre qui ne semble pas comprendre la beauté dépassée des lieux dont le message sonne parfaitement juste dans notre époque d’explosion urbaine, de marchandisation du tout et rien et d’hyper-consommation, mais qui réussit tout de même à parler rapidement du rôle de l’architecture comme vecteur de changement social. J’avais toujours voulu visiter Arcosanti, l’éco-cité inachevée de Paolo Soleri dans le désert de l’Arizona, et nous y voilà. Perdus entre les années 1970 et un futur qui semble sans cesse plus élusif. Un mirage en forme de caravansérail hippie, une vision comme dans un récit d’Enki Bilal ou dans les sables de Mad Max. Parfait pour l’ère du temps…

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12 septembre 2020