un scorpion en arrivant hier soir après la route de Huatulco,
le chien qui finit les restes sur la table
un quiscale hurlant sous la table devant la plage ce matin,
les grands rouleaux, l’eau couleur émeraude en transparence, des corps nus à la pelle, allongés, marchant face au couchant, la côte de Oaxaca,
chercher un peu d’histoire mais il n’y a pas grand chose sur la localité, ni dans les guides ni sur le net à part les mêmes conseils pour les touristes, je voudrais en savoir plus, sur la végétation, la lumière, les Zapotecs des collines, les tortues qui nichent dans les village voisins, les grands courants océaniques, le Zipolite qui nait dans les années 60-70 aussi, surtout, évidemment, l’histoire de ceux qui sont venus regarder des éclipses et sont restés dans des maisons aux toits de palmess, pas d’électricité à l’époque, pas d’eau courante, je pense à Véronique et ses voyages dans le Mexique de l’époque, ses photos, elle nous avait raconté tout cela pendant le voyage de 2003 avec Hervé,
mais Zipolite : cela signifierait la plage du mort, plaça des muerto,
une autre plage du mort donc, comme à Sitges ou ailleurs, les grands courants de l’océan paient leur tributs aux dieux depuis longtemps, mais, comme ailleurs, ce qui était interdit, maudit, isolement devient esquive (combien de nuances pour dire « s’échapper », fuir, décamper, déguerpir, décaniller, disparaitre, et celles qui disent l’ouverture à l’ailleurs, l’évasion justement, ou est-ce moi qui leur donne cette perception édulcorée, je n’ose plus dire mystique depuis que j’ai lu Ellul qui rapproche le nihilisme et le mysticisme… )
besoin de réinventer certains concepts donc et c’est très bien, la plage aidera, la nuit, le vent hippie qui souffle sur le pays du peuple des nuages,
et s’enivrer dans les vapeurs de Mezcalitas et autres, parler, retrouver des garçons que je n’ai plus vus depuis des années, manque Jonathan évidemment…
#zipolite #minirécit #évasion #peupledesnuages