Un moment important à Albertine ce week-end pour le festival annuel et un thème qui ressemble à ceux que nous lisons tous les jours dans les journaux: “the climate moment”. L’ensemble était coordonné par Bill McKibben avec des interventions brillantes de Naomi Klein et d’autres mais c’est la prestation d’Irina Brook que je retiens parce qu’elle parlait de dialogue et que je crois que, derrière l’immédiateté et l’évidence du danger, il y a une crise du dialogue, de notre capacité à échanger, nous comprendre, comprendre le monde. On le répète sans cesse: nos repères changent, nos modes de communication changent, notre rapport à la réalité, à l’autre, à nous-même, changent, souvent de manière radicale. Et, ce qui compte pour affronter la crise climatique et démocratique du moment (car elles sont évidemment liées), c’est de retrouver une base commune, je dirais presque une langue commune, pour décrire ce que nous vivons et avons à affronter. Irina Brook notait que, dans la grande salle d’Albertine ou nous nous trouvions, nous étions tous convaincus de la réalité de la crise et qu’en cela, le festival ne faisait que prêcher aux convaincus. Elle notait aussi que la grande performance de l’année (au sens artistique du terme) aura été celle de Greta Thunberg qui réussit à parler au monde entier. Avec ses travers mais d’une manière universelle. Et de conclure que nous avons tous un rôle à jouer, dans cette reprise du dialogue. Y compris évidemment à travers l’écriture puisqu’elle parle d’universel, puisqu’elle nous apprend à comprendre que l’autre est toujours nous même. #abertinefestival #labertinebookstore #theclimatemoment #billmckibben #naomiklein #irinabrook #climatecrisis #dialogue #théâtre #theater #écriture @officialnaomiklein @irinajanebrook @albertinebooks