Le métro hier soir, vide comme souvent ces temps-ci, les nouvelles qui défilent sur l’Ukraine, la difficulté à ne pas y revenir sans cesse et l’impression que ce conflit est différent, il nous touche directement. Non pas que les autres conflits, de l’Afghanistan au Yemen et la Syrie ne soient pas proches, au contraire, ils remettaient tous en cause notre humanité et la capacité de nos nations à vivre selon leurs idéaux, à ne pas laisser les intérêts de toutes sortes salir l’élan premier des peuples, mais l’Ukraine est plus proche, elle touche à l’idée de l’Europe, elle touche à ce qui reste de démocratie dans le monde parce que l’Amérique meurt déjà intérieurement sous les coups du nationalisme blanc aidé par un capitalisme imbécile qui détruit tout (et qui s’apprête à détruire les normes environnementales sour un dernier coup de boutoir de la Cour Suprême). Face à tous les dangers, face à la crise climatique, face aux géants du numérique et aux géants de toutes sortes, face à l’érosion des normes démocratiques, à la prise en otage et la subversion du journalisme, face à la désinformation globale, face à toutes les questions de l’époque (et évidemment souvent de manière chaotique, lente, inadaptée), il reste l’Europe et c’est justement cette Europe que menace Putin. Donc oui, les choses semblent différentes et Zelensky a raison lorsqu’il appelle à un soulèvement, lorsqu’il hurle l’urgence, lorsqu’il se tient droit et seul. La crise que nous vivons est essentielle. Elle n’est pas la seule évidemment mais le monde de demain ne se fera pas sans passer par elle. D’elle dépend un certain avenir du monde. #ukraine #guerreenukraine #démocratie #democracy #totalitarismesactuels #weareallinthis #fightwhitenationalism#lukraineetlemonde #zelensky