Je poste un texte sur les réseaux hier, mon choix du Front populaire. Malgré mes doutes, profonds. Lundi, je participe à un webinaire avec les représentants de l’étranger de ce Front. Mon représentant en particulier ne me convainc pas, il parle de François Hollande comme d’un ennemi, se disant troublé par le fait qu’il soit sur la même liste que lui, et cela m’agace. Cela sent le sectarisme, la bêtise. Mais l’idée de redonner une majorité à Macron me semble encore plus folle. Des éléments de sa politique à sa pratique du pouvoir. Oui, je garde mes doutes sur nombre d’hommes et de femmes du Front populaire, Mélenchon en tête, je déteste ce qu’il représente, ce qu’il a prouvé, notamment ses discours sur le Hamas. Mais je ne me retrouve pas mieux dans le discours de Darmanin, de Lemaire, de ceux qui ont l’assurance de regarder de haut tout ce qui n’est pas l’économie, la compétitivité, la sécurité alors que nous mourrons de cela, cette course sans fin, sans but, au toujours plus, vouloir rester dans le camp des grands alors que le camp des grands n’a plus de grands depuis longtemps, n’a plus que des coqs qui hurlent et détruisent tout, acceptent les inégalités au nom de la rationalité, vendent des armes au nom de la même rationalité, ré-autorisent les pesticides au nom de la rationalité alors que les problèmes sont ailleurs, alors qu’il faut réinventer la coopération, partager les richesses, inventer des technologies non pas pour dominer mais pour développer le monde, forger des partenariats qui n’excluent pas mais qui intègrent, et sauver, surtout, les vies, les migrants. Bref, je lis le programme du Front et je m’y retrouve, je me retrouve dans l’horizon écologique, social, sociétal, économique, comme je me retrouve dans les personnalités de Glucksman, de Marie Toussaint, de Jospin et de nombre de soutiens de ce front pluriel, étrange sans doute par certains aspects mais qui me semble définir un meilleur avenir. Jamais parfait évidemment mais meilleur. #nouveaufrontpopulaire